Où va ma rage
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Texte et mise en scène, Guillaume Lambert
Jeu, Lucie Leclerc
Collaboration artistique, Gauthier Ronsin
Une création de la compagnie l’instant dissonant
Spectacle à 19h30 à la Baignoire
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Au lendemain d’une révolution manquée, une jeune femme s’infiltre auprès du président. Elle renforce son discours et l’incite à la répression. Elle espère que des lois autoritaires et la présence policière réveilleront la contestation. Mais quand un militant est finalement abattu en pleine rue, la seule issue semble radicale.
Écrit à partir de l’après-68 français, italien et allemand, Où va ma rage soulève les voix d’une époque en pleine ébullition politique. Les idéologies contraires et les émotions en conflits se rencontrent dans cette femme tiraillée. Elle nous regarde et pose la question, que faire de notre rage quand elle nous prend ?
Une pièce politique explorant l’intimité d’un engagement aussi vital que destructeur.Le temps d’une heure, le spectacle plonge dans l’intimité d’un engagement politique. Il explore l’affectivité et le vivant des idées. L’écriture au plateau s’est nourrie de l’histoire des années 1968 françaises pour sonder la passion en politique. Loin de la recherche nostalgique d’un âge d’or perdu, le spectacle cherche à ramener au présent l’engagement révolutionnaire. De la réaction à l’insurrection, le spectacle ne prêche pour aucune église. Il fait plutôt le pari d’une expérience scénique de la conflictualité.
Une première version du texte a été créée le 23 février 2016 au Bouffon Théâtre (Paris) sous le titre de L’âme rongée par de foutues idées. Le texte a reçu le soutien du festival Texte En Cours édition 2016.
Né en 1992, Guillaume Lambert est auteur-metteur en scène. Il explore un théâtre de situations, immersif, itinérant, issu d’une écriture de plateau documenté. Il crée en 2015 Citoyens du vent, une première pièce explorant l’âge étudiant (Ici&Demain & maison des métallos, Paris). En 2016 il crée L’âme rongée par de foutues idées, première version de ce qui deviendra Où va ma rage. En 2018, il crée Petits effondrements du monde libre.
En parallèle, il travaille avec différents metteurs en scène. En 2015, il assiste Joël Pommerat à la dramaturgie de Ça ira (1) Fin de Louis. La même année, il assiste à la mise en scène du Désordre d’un futur passé, de Jean Ruimi, Caroline Guiela Nguyen et Joël Pommerat (Maison centrale d’Arles). Il continue ce travail en détention avec Marius en 2017 et Ma Chambre Froide en 2018, mis en scène par Joël Pommerat. En 2018, il collabore avec la compagnie Les Hommes Approximatifs / Caroline Guiela Nguyen en tant que documentaliste.
>>> en savoir plus : www.linstantdissonant.com
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« L’âme rongée par des foutues idées sidère par son audace formelle […] C’est une envoûtante danse de vie et de mort qui prend chair dans cette pénombre subtilement créée par Gauthier Ronsin […] On se plaint que les arts ne soient pas assez à l’écoute politique de leur époque. L’âme rongée par de foutues idéesest l’expression du contraire. » Philippe Person, 8 mai 2016, Froggy’s Delight
« Rarement un texte n’aura résonné autant avec l’actualité. La vie est au cœur de la motivation de cette espionne qui laisse peu de place à l’idéalisme, le théâtre vient ici en aide à la réalité pour lui rappeler que celle-ci pourrait davantage assumer sa part d’ombre et de violence. » Hadrien Volle, 9 mai 2016, Théâtral Magazine
« L’âme rongée par de foutues idées est la réponse essentielle, nécessaire, du théâtre aux chaînes d’info et elle n’est à rater sous aucun prétexte. » Sébastien Novac, 31 mai 2016, Gazette Debout