J’ATTENDS LA FOUDRE
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Jeu et mise en scène : Marie Daguerre
Regards extérieurs : François Creton et Damien Dutrait
Chorégraphie : France Hervé
Scénographie : Loyce Hébert
Musique : Yelson Diente
Création Lumière : Guillaume Giraudo
Compagnie La Timidité des Cimes
Rendez-vous à 19h30 à la Baignoire
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J’ai cherché à raconter un dégagement. La trajectoire d’une jeune fille, puis d’une jeune femme, qui se dégage de ce qui, pour une part, la constitue, de ce qui, pour une part, la fonde, et ce qui se passe, ce qui advient lorsqu’elle se retrouve avec la puissance d’invention, de création.
«Je suis devant la porte
le sac est vide
je dis tout ce qui me façonne
C’est aussi d’être là, face à toi
d’avoir vécu si vite ces derniers mois et d’être là
les pieds mouillés
de savoir que je reviens
en étrangère
que je reviens sans revenir
sans tout à fait permettre que ce monde d’ici me reconnaisse»
C’est de feu dont elle va parler principalement. De ce feu intérieur. Du feu aux joues, du feu dans le sang. De feu et de forme. Comment mettre en forme, comment discerner des signes clairs dans le brouillard? La course devient la réponse. Pas une réponse précise dirigée vers chaque question. Une réponse qui permet d’être, qui permet de traverser le monde en restant droite, qui permet de reposer toutes les questions.
J’ai cherché à ce que le rythme permette aux images, aux souvenirs, aux fulgurances, de surgir, de refaire surface, puis de disparaitre à nouveau.
Samaël Steiner
«C’est d’abord l’histoire d’un corps.
De sa trajectoire.
D’une petite fille qui se croit arbre ou d’un arbre qui se rêve petite fille.»
Marie Daguerre